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Maladies Alzheimer et apparentées

La maladie décrite en 1907 par Aloïs ALZHEIMER est, à ce jour, la plus fréquente des "démences" du sujet âgé et représente une source importante d'invalidité et de dépendance psychique, sociale et fonctionnelle. Il est admis que la prévalence de cette maladie est globalement supérieure à 10% après 85 ans mais ce chiffre n'est que de 7% dans la population générale pour atteindre 50% en insitution. C'est à dire que la fréquence de la démence neurodégénarative a dépassé celle des démences vasculaires ou alcooliques. Son incidence augmente de façon exponentielle puisqu'elle triple tous les 10 ans au-delà de 65 ans.

Cette affection est liée à 2 types de lésions :
        - l'apparition d'un enchevêtrement de filaments dans le neurone lui-même, conduisant à sa lente désintégration.
        - la diffusion de dépôts d'une substance (dite "amyloïde" au sein du cerveau, toxique pour le neurone.

L'origine de la maladie Alzheimer demeurre à ce jour inconnue, les formes familiales étant exceptionnelles.
L'apparition des premières lésions anatomiques n'entraîne pas de troubles cliniques et le diagnostic s'en trouve d'autant plus retardé que le premier symptôme est le trouble de la mémoire.
      - le trouble de la mémoire est imputé à tort à l'âge : c'est là toute l'importance de la "consultation mémoire ", toutefois la consultation n'est sollicitée qu'à un stade trop avancé et il importe d'inciter au plus tôtt au dépistage.
       - les autres troubles dits "cognitifs" appraissent eux progressivement ( apraxie, aphasie, agnosie)
Tous les signes appraissent dans un ordre assez répétitif mais d'autres anomalies peuvent survenir et contribuer à l'épuisement de l'entourage : altération du caractère et de la personnalité (tristesse ou jovialité, agressivité ou passivité, ...), idées délirantes (de préjudices, de persécution), des troubles des conduites sociales (perte du sens de la pudeur, cris immotivés par exemple).

Le maintien au domicile habituel de tels patients est fonction de l'environnement familial : conjoint, enfants, aides diverses, mais le risque de fugue, d'erreur de manipilation (médicaments, gaz notamment) est important. L'épuisement progressif de l'aidant est inévitable, aussi la création d'accueil de jour permet un soulagement salutaire, de même que le placement temporaire.

Malheureusement lorsque l'environnement de le permet pas ou plus, l'institutionnalisation demeure le seul recours  ; l'hébergement dans des locaux spécifiques, avec un personnel formé est la seule réponse sociale dans bien des cas. Au sein du Centre Hospitalier Intercommunal le pavillon " Le Nouvel Horizon ", est une structure entièrement dédiée aux personnes atteintes de la maladie Alzheimer ou ayant des troubles apparentés.